Les températures très élevées ont fait monter l'indice d'harmattan très tôt dans la saison, mais les baisses d'humidité de l'air, caractéristiques des bonnes conditions d'harmattan, n'ont commencé à se produire qu'à partir de la mi-décembre.
Les réserves d'eau supérieures à la moyenne constituées avant la grande saison sèche ont permis aux cultures de traverser la première période d'harmattan mais n'ont pas suffi à contrer les effets des températures élevées prolongées et des multiples et fortes occurrences d'harmattan à partir de la mi-janvier.
Ceux-ci ont affecté le cadre de la seconde moitié de la mi-récolte (qui est la moitié de l'habituel !) et ont entraîné une chute massive des feuilles. Étant donné que les arbres auront besoin de beaucoup de temps pour remettre à neuf leur couvert végétal, nous nous attendons à un démarrage lent de la prochaine récolte principale.