L'Autorité ougandaise de développement du café (UCDA) a publié la semaine dernière une lettre aux parties prenantes expliquant pourquoi le directeur général, le Dr Emmanuel Iyamulemye Niyibigira avait quitté son poste.
Il est venu à une fin naturelle
Lettre de la direction de l'UCDA
Sauf qu'il n'y avait rien de naturel là-dedans. L'UCDA n'a pas pu former un conseil d'administration, et donc pas pu voter pour prolonger le contrat. Il arrive parfois que les conseils d'administration soient incapables de former un quorum – les nombres nécessaires pour passer un vote – mais je n'ai jamais entendu parler d'une organisation incapable de former un conseil auparavant.
Les gestionnaires disent qu'ils travaillent sans relâche pour remédier à la situation. Mais cet effort inlassable aurait peut-être mieux été déployé un peu plus tôt pour s'assurer que l'autorité, qui contrôle le plus gros produit d'exportation du pays, aurait pu conserver un certain leadership.
Maintenant, l'UCDA est sans gouvernail et semble incompétent. S'il y a des politiques en jeu, elles doivent être supprimées rapidement, afin que l'organisation puisse réaffirmer la confiance. Quelque chose que la lettre (jointe ci-dessous) ne parvient pas à faire.