Côte d'Ivoire

GCF ATTRIBUE $11M AU PROJET D'AGRO-ÉCOLOGIE CACAO EN CÔTE D'IVOIRE

La Côte d'Ivoire est confrontée à de nombreux défis liés à l'agriculture intensive, notamment la déforestation.

Avec le soutien de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le pays met en œuvre le projet «Promouvoir une production de cacao sans déforestation pour réduire les émissions en Côte d'Ivoire», qui a récemment reçu $11,8 millions de Fonds vert pour le climat (GCF).

Ce projet pilote vise à aider une coopérative locale de producteurs de cacao biologique du bassin de La Mé à améliorer leur accès aux marchés du commerce équitable tout en ralentissant la perte de couvert forestier.

A terme, le projet entend proposer des pratiques agroforestières bas carbone sur 3 650 hectares pour inciter 600 000 petits exploitants des régions Agnéby-Tiassa, La Mé et Sud-Comoé à opérer des changements qui les aideront.

Selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), la Côte d'Ivoire a l'un des taux de perte de forêt les plus rapides au monde et, à part les parcs nationaux, il n'y a presque plus de forêt intacte dans le pays.

Environ les deux tiers de la déforestation sont dus à l'agriculture, la production de cacao en représentant un tiers.

La situation est exacerbée par le défrichage des terres pour la culture du cacao en plein soleil, une stratégie privilégiée par les petits exploitants mal organisés qui manquent souvent de droits fonciers sûrs

 Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO)

Le couvert forestier de la Côte d'Ivoire était estimé à 16 millions d'hectares au début du XXe siècle.

Aujourd'hui, il ne reste qu'environ 2,5 millions d'hectares de forêt, une baisse drastique du couvert forestier de Côte d'Ivoire qui a conduit à ce projet.

Le financement fourni par le Fonds vert pour le climat (FVC) favorisera également la diversification de l'utilisation des terres agricoles au-delà des cultures de rapport (cacao) pour inclure les cultures vivrières telles que le plantain et le manioc, la replantation de plantations de café et la plantation d'arbres pour d'autres avantages.

Dans le cadre de ce projet d'agriculture écologique, la FAO a l'intention de solliciter le soutien d'investisseurs qui souhaitent démontrer leur engagement envers des projets de durabilité.

L'industrie du cacao dans son ensemble pourrait faire face à une forte baisse de la production de l'un des plus grands producteurs mondiaux si rien n'est fait pour atténuer le changement climatique.

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